

Audrey ZAMMIT TRUCHETET
PSYCHOLOGUE PSYCHOTHERAPEUTE HYPNOTHÉRAPEUTE NICE OUEST
10 bonnes raisons d'aller chez le psy
Il y a quelques années, la périphrase était de rigueur :
on ne consultait pas un psy, on allait « voir quelqu’un », et plutôt en rasant
les murs. Les thérapies, dans l’esprit des non-initiés étaient réservées aux fous
ou jugées trop chères, trop « intellos »…
Aujourd’hui, près de 8 millions de Français consultent un psy,
et sans aucun complexe. Que ce soit pour surmonter un mal-être passager,
un deuil ou par simple curiosité. 87 % d’entre eux confient en ressortir apaisés.
Les plus convaincus (ou angoissés) y emmènent leurs enfants, voire leur
nourrisson ! Et ce n'est plus aujourd'hui un sujet tabou.
Il est parfois difficile de faire la distinction entre un mal-être passager et
une vraie névrose aux racines profondes. A quel moment faut-il envisager
de consulter un spécialiste ? Voici quelques éléments de réponses:
1.Vous répétez les mêmes échecs
Il faut s’interroger quand les défaites personnelles
(sentimentales, professionnelles...) se suivent et se ressemblent.
2. Vous commettez des actes manqués
Les actes manqués n’ont rien à voir avec une erreur de distraction :
ils représentent au contraire un désir refoulé qu’on ne peut pas exprimer
consciemment. Seul un psy pourra comprendre ce que votre inconscient essaie
de vous dire à travers ces rendez-vous.
3. Vous souffrez physiquement
Crise d’angoisse, migraines, douleurs au ventre : il faut s’inquiéter lorsque ces
manifestations physiques sont liées à une souffrance psychologique récurrente
ou à une période de stress qui s’éternise. Le corps révèle alors un mal-être
inconscient qui nécessite un accompagnement.
4. Vous vous enfermez dans des situations malsaines
Il faut s’alarmer lorsque l’on sait qu’une situation est désespérée mais qu’on
n’arrive pas à y mettre un terme car la souffrance causée par ce genre
de traumatismes est tellement forte qu’elle empêche de vivre.
5. On vous juge déprimé
On veut vous prescrire des antidépresseurs, soyez attentif, car s'ils s'avèrent
quelques fois nécessaires, ils modifient l'humeur mais ne soignent pas le fond
du problème.
6. Vous doutez de vous
Douter en permanence de ses capacités constitue un sérieux handicap sur le
plan professionnel et amoureux.
7. Vous hésitez en permanence
L’hésitation peut devenir pathologique, car à force d’hésiter, on ne prend
aucune décision et on n’avance pas.
8. Vous avez des sautes d’humeur
La thérapie peut être utile si vous passez rapidement d’un état de tristesse
à un état d’excitation ou d’irritation, de manière répétitive et inexpliquée,
sans rapport avec d’éventuels changements hormonaux.
9. Vous avez vécu un traumatisme personnel
Abus sexuel, deuil, accident… autant de traumatismes qui nécessitent souvent
l’intervention d’un professionnel, à condition que vous en ressentiez le besoin.
10. Vous avez envie de vous découvrir
C’est le point le plus important. Avant d’entamer une psychothérapie,
il faut être curieux de comprendre ce qui vous anime et de découvrir vos désirs
inconscients. D’une façon générale, un spécialiste peut vous aider si vous
ressentez un mal-être et que vous avez conscience d’en être en partie
responsable, en l’absence d’un événement extérieur identifié.
